Les réponses à vos questions sur le récit de vie.

Vous vous posez des questions sur le récit de vie, l’accompagnement à l’écriture ou le déroulement d’un projet ? Cette foire aux questions rassemble les interrogations que l’on me confie le plus souvent, avec des réponses simples et accessibles.


Mon souhait est que vous puissiez avancer en toute confiance, que vous soyez encore en réflexion ou déjà prêt à franchir le pas. Et si vous ne trouvez pas votre réponse, je vous invite à me contacter directement en remplissant le formulaire : je serai heureuse d’échanger avec vous.

Les réponses à vos questions

  • On appelle récit de vie l'histoire qu'une personne raconte à propos de sa propre vie. Cette histoire peut être écrite ou orale.

  • Raconter sa vie permet de donner du sens à son parcours, de transmettre un témoignage, de partager une expérience unique, ou encore de faire le point sur soi-même. Cela peut être un acte libérateur, thérapeutique, ou simplement une manière de laisser une trace. C’est aussi une forme de résistance face aux oublis de la mémoire, une affirmation de son existence et de sa voix.

  • Écrire sur sa propre vie permet de se reconnecter à son passé, de mettre de l’ordre dans ses souvenirs et de mieux comprendre les choix qu’on a faits. Cela peut aussi être un moyen de transmission, une manière de partager une expérience, une vision du monde. L’écriture devient alors un outil d’introspection, d’affirmation de soi, et parfois de réparation émotionnelle.

    Raconter son histoire a un pouvoir transformateur. Cela permet de prendre du recul, de mettre des mots sur des douleurs ou des joies, et parfois de guérir des blessures anciennes. L'écriture suppose un travail réfléxif car on choisit quoi dire, comment, et pourquoi. C’est un moyen de se réapproprier son vécu et, pourquoi pas, de se redéfinir.

    • Enfance, famille, racines

    • Migration, exil

    • Trajectoires professionnelles ou sociales

    • Résilience, guérison, survie, traumatismes

    • Identité (genre, origine, croyance, etc.)

    • Rencontres et relations humaines

  • Écrire l’histoire de sa vie demande de prendre du recul pour identifier les moments clés, les tournants, les choix, les émotions ressenties et les apprentissages. On peut démarrer en notant librement ses souvenirs, puis organiser ces éléments de façon cohérente, soit chronologiquement, soit par thème. Il est important de rester sincère et de prendre son temps pour réécrire et affiner le texte. Il est important de savoir pourquoi et pour qui on écrit avant de se lancer.

    1. Commencer par se poser les bonnes questions : Pourquoi écrire ? Pour qui écrire ? Quels moments ont compté ? Qu’ai-je appris ?

    2. Lister les étapes importantes : enfance, études, travail, famille, etc.

    3. Identifier les moments charnières (crises, décisions, rencontres)

    4. Choisir un fil rouge ou une leçon tirée du vécu

    5. Établir un plan (chronologique ou thématique)

    6. Incorporer des anecdotes précises et parlantes

    7. Faire ressortir les émotions vécues

    8. Rester sincère

    9. Écrire régulièrement, même par petites touches

    10. Garder un ton personnel, sans chercher à "romancer" à tout prix

    En faisant appel à mes services, vous avez deux options :

    • Vous écrivez et je vous accompagne.

    • Vous me racontez et j'écris à votre place.

    Dans les deux cas, nous pouvons également utiliser différents outils tels que l'arbre de vie, le génogramme, les pratiques narratives.

    • Origine. Enfance et famille

    • Événements marquants (réussites, épreuves)

    • Contexte historique et social

    • Contributions, métiers

    • Relations importantes

    • Réflexions personnelles et émotions

  • Pour commencer une biographie, il est utile de réfléchir à un événement marquant ou à une question centrale. On peut aussi commencer par décrire un lieu, une scène particulière, ou un personnage. Il faut que le début suscite l’intérêt et donne envie de savoir ce qui va suivre. On peut choisir une scène forte ou un souvenir marquant qui capte l’attention, puis revenir au début de la vie ou expliquer pourquoi on écrit. Une autre possibilité est d’ouvrir sur un questionnement personnel ou un événement déclencheur. Le début doit éveiller la curiosité tout en posant les bases du ton et du contexte. L’essentiel est de se lancer, sans chercher immédiatement la perfection, et de laisser son inspiration guider l’écriture.

    Voici quelques façons efficaces de commencer :

    • Par un souvenir marquant ou une scène forte

    • En posant une question existentielle ou personnelle

    • En expliquant pourquoi on écrit (motivation)

    • Par une description de l’environnement d’enfance

    • En lançant une anecdote intrigante qui capte l’attention

    • Par une phrase percutante ou poétique

  • On peut la raconter de façon linéaire ou en suivant les grands thèmes qui l’ont traversée (famille, amour, travail, voyages, épreuves). Il est essentiel de rester sincère, de mêler narration et réflexion personnelle, et de rendre vivant le récit avec des détails, des dialogues, et des émotions. Ce n’est pas l’exhaustivité qui compte, mais la manière dont on transmet ce qu’on a vécu.

    Ce qui touche le lecteur ou la lectrice, c’est la sincérité et la voix singulière de celui ou celle qui raconte. Raconter son histoire, c’est plonger dans ses souvenirs et choisir ceux qui ont le plus de sens, ceux qui ont marqué une évolution, une prise de conscience, un changement. Cela demande de l’honnêteté et de l’introspection.

  • On peut réveiller ces souvenirs par des photos, des objets, des lieux ou des discussions avec des proches. Ensuite, les décrire comme des scènes de film : ce que l’on voyait, entendait, ressentait. Il ne faut pas chercher à tout raconter, mais plutôt à faire vivre des moments significatifs, avec émotion et authenticité. L’écriture doit rester fidèle à la mémoire, même si elle est floue ou partielle.

  • Une fois votre texte terminé, vous êtes libre de le proposer à une maison d'édition ou de l'auto-éditer. Tout dépend de votre intention. Pour qui écrivez-vous ? Si vous écrivez pour vous ou vos proches, l'auto-édition est la solution. Aucune personne honnête ne peut vous garantir une publication chez un éditeur.

  • Votre récit de vie peut contenir des photographies, des copies de lettres manuscrites, des recettes de cuisine, un arbre généalogique. La seule limite pour la conception d'un livre est votre budget.

  • Toute personne qui souhaite réfléchir à son expérience peut choisir de raconter sa vie, dans un but thérapeutique ou pour laisser une trace.

    • Pour comprendre d’autres parcours et apprendre de l'expérience des autres

    • Pour découvrir une époque ou une culture à travers un vécu personnel

    • Pour s’inspirer, être touché.e, réfléchir, ressentir de l’empathie

    • Pour s’identifier à certaines émotions ou situations

    • Pour comprendre des enjeux sociaux ou historiques par le prisme individuel

  • Cela dépend de ce que vous souhaitez raconter. Un seul événement de votre vie, votre enfance, ou votre vie entière ? Et si vous souhaitez créer un livre à partie de votre histoire. Entre 3 et 10 entretiens seront nécessaire si j'écris pour vous. Ce travail peut durer deux mois comme une année. Le travail de mise en page et d'impression dure environ 2 mois.

  • Pour un récit de vie écrit par mes soins, mis en page et imprimé en 10 exemplaires, le tarif est de CHF 4000.- minimum. Le tarif minimum pour un accompagnement à l'écriture est de CHF 160.-, soit CHF 80.-/heure.

  • Vous trouverez de nombreux récits en librairie.

    Voici quelques exemples tirés de ma bibliothèque :

    Autobiographies littéraires (où l'on part de soi pour aborder une thématique)

    Exemple : Les gens dans l'enveloppe d'Isabelle Monnin ; Le nom sur le mur d'Hervé Le Tellier

    Témoignages : sur la guerre, l’exil, la migration, etc.

    Exemple : W ou le souvenir d'enfance de Georges Perec ; La promesse de Marie de Lattre

    Récits d'épreuves : maladie, deuil, traumatismes

    Exemple : Triste tigre de Neige Sinno ; L'événement d'Annie Ernaux

    Parcours professionnels ou militants

    Exemple : Je ne serais pas arrivée là si... d'Annick Cojean

    Histoires familiales transmises à l’écrit

    Exemple : Une histoire de France de Nathalie Heinich

    Il existe aussi de nombreux récits anonymes ou autoédités.

  • On commence souvent à raconter sa vie dans un moment charnière : une crise, une transition, une envie de transmettre ou de faire le point. Cela peut venir d’un besoin de se comprendre, de se libérer, de partager une histoire unique ou de réparer un silence. Cela peut aussi être une réponse à un besoin intérieur de rassembler les morceaux de son parcours, de donner du sens à ce qui a été vécu. Raconter sa vie, c’est aussi une manière de se réapproprier son histoire.

    Les souvenirs sont souvent liés aux émotions. On ressent le besoin de les raconter pour les faire revivre, pour les comprendre, ou pour les partager avec d’autres. Parfois, c’est pour mieux accepter ce qui s’est passé, ou pour honorer ceux qui ont compté. D’autres fois, c’est simplement parce qu’ils nous définissent, qu’ils sont notre lien avec notre passé, notre famille, notre culture.

    Se raconter, c’est exister pleinement. C’est affirmer sa singularité, mais aussi reconnaître ce que l’on partage avec les autres. Cela aide à créer du lien, à ouvrir le dialogue, à dépasser les non-dits. C’est aussi un outil de compréhension de soi, de ses choix, de ses échecs comme de ses réussites. Parler de soi, c’est aussi reconnaître sa propre histoire comme digne d’être entendue.

  • L'être humain est, jusqu'à preuve du contraire, le seul animal qui éprouve le besoin de (se) raconter des histoires. Raconter des histoires, c’est transmettre des émotions, des savoirs, des valeurs. Cela permet de créer du lien, de captiver, d’enseigner ou simplement de divertir. Les histoires nous aident à comprendre le monde, à nous comprendre nous-mêmes et à imaginer d’autres possibles. Elles font partie de notre humanité, elles nourrissent notre mémoire collective et personnelle.

  • Raconter sa propre vie n’est pas toujours facile, car cela demande une certaine honnêteté et un recul sur soi-même. Cela peut aussi raviver des souvenirs douloureux ou des moments de vulnérabilité. Cependant, c’est aussi une démarche thérapeutique, libératrice et enrichissante. Racontant son histoire permet parfois de se réconcilier avec son passé.